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Par Sabine, le 08.02.2022
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Par Anonyme, le 07.02.2022
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Par Anonyme, le 06.02.2022
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Date de création : 08.02.2013
Dernière mise à jour :
07.02.2022
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Les élections arrivent et on pourrait encore entendre parler de ce quartier sous toutes ses formes. Reconnu pour sa position politique extrémiste, ce quartier a déjà été de par le passé témoin de scènes parfois horribles. Nous voici à Bè, le quartier berceau de la ville de Lomé. Notre interlocutrice est une femme qui a une implication réelle dans la vie du quartier et qui a ce que nous pouvons appeler le «sang bè» dans ses veines. Elle nous fait découvrir le quartier dans sa face cachée.
Vous vivez ici depuis plus de quinze ans. Est-ce que vous pouvez nous dire les importantes activités génératrices de revenus que mènent souvent les jeunes dans le plus grand et vieux des quartiers populaires de Lomé?
Bè est essentiellement un quartier de jeunes. A part les petits commerces et autres, la majorité des jeunes filles du quartier sont des travailleuses du sexe. Les nuits, vous pouvez les croiser dans tous les coins. Elles entretiennent l’ambiance dans le quartier. Les jeunes gens quant à eux sont soit des conducteurs de taxi moto ou des ouvriers dans les quelques entreprises de la Zone franche. Il y a par contre, beaucoup de voleurs, de vendeurs et consommateurs de drogue parmi eux. Certains aussi vendent de l’essence frelatée boudè.
On voit souvent que les jeunes qui habitent à Bè sont craints et souvent considérés comme barbares. Quel est votre point de vue sur ce sujet?
Bè, comme vous l’avez dit plus haut, est le plus grand quartier populaire de Lomé. Tous les affrontements entre Forces de l’ordre et civils, qu’on a vus se produire ici, comment les grands comme les petits ont souvent démontré leurs capacités de résistance et le mental de révolte qui règne au sein de la jeunesse font craindre ceux qui viennent de ce quartier.
Quand on désigne Bè comme le quartier des opposants, qu’est-ce que cela vous inspire?
J’ai passé un bon moment au nord du Togo. Si vous n’êtes jamais venu à Lomé et vous entendez parler de Bè, vous croirez que c‘est un autre pays au sein du Togo. Vous ne vous ferez jamais l’idée que c’est un simple quartier parmi tant d’autres. Je ne sais quel tort est reproché à ce quartier pour qu’il soit mis à l’index à ce point.
Vous participez aussi aux fréquentes manifestations politiques qui se tiennent dans le quartier?
Oui, j’y participe. D’ailleurs, même si vous n’êtes pas informés d’une manifestation, il suffit d’examiner l’atmosphère qui règne autour de vous le matin; comment les voitures de la gendarmerie font la ronde et les populations sortent en nombre et convergent vers un point donné, notre fameux Kondjindji, pour vous rendre compte que quelque chose se prépare.
Qu’est-ce que vous espérez en participant à ces manifestations?
On aspire au changement, à l’alternance. La majeure partie des Togolais veut une alternance. C’est pour cela que moi aussi je m’adonne à ces sorties de l’opposition. Depuis ma naissance jusqu’aujourd’hui, je n’ai écrit aucun autre patronyme comme président de la République que celui que tout le monde connaît.
Vous aussi vous lancez les pavés?
Nous les femmes, nous ne lançons pas de pavés.
‘‘Nous les femmes, nous mettons les pavés dans des cuvettes et suivons les hommes qui les lancent’’
Nous les mettons dans les cuvettes et suivons les hommes qui se chargent de les lancer.
On voit aujourd’hui que depuis le clivage de l’Ufc, qui a donné naissance à l’Anc, vous avez choisi votre camp; l’Anc. Qu’est-ce qui vous déplaît tant dans la politique actuelle de l’Ufc?
Il n’y a plus de vérité dans ce pays. Depuis que Gilchrist Olympio est revenu en 2010 nous dire qu’il n’est pas là pour les problèmes politiques, mais plutôt pour ses affaires personnelles et familiales, on a déjà compris que quelque chose n’allait plus bien. Lui qui se cachait pour rentrer chez lui, quand il venait au pays, il était cette fois-ci escorté par les Forces de l’ordre jusqu’à son domicile. Bref, le gars a trahi. On lui faisait confiance, mais il a préféré nous tourner le dos.
On voit que si Fabre sort pour une manifestation, vous sortez massivement pour le soutenir, mais quand c’est Unir, on vous compte au bout des doigts. Pourquoi?
Ecoutez! C’est une question de bord politique. Et dans ce pays, quand tu es leader et qu’on t’aime, sache que cet amour est infaillible sauf si toi-même tu trahis ceux qui te suivent.
‘‘Unir n’a jamais osé organiser un meeting dans ce quartier’’
Fabre ne nous donne rien, mais nous le soutenons, parce qu’il porte un espoir de changement et il a notre confiance. Nous voulons l’alternance. Alors pourquoi aller soutenir ceux que nous voulons chasser? D’ailleurs, Unir n’a jamais osé organiser un meeting dans ce quartier. Même actuellement, l’Ufc aussi ne pourra pas oser cela.
On a vu deux fois déjà Fabre aller rencontrer Faure pour une discussion d’une trentaine de minutes à peine. Est-ce que vous n’avez pas peur que lui aussi fasse comme Gilchrist Olympio?
Non. Moi, particulièrement, ces rencontres ne m’ont pas gênée. Il a toute notre confiance jusqu’à ce que, comme vous le dites, il nous trahisse. Mais on sait qu’il ne fera jamais cette erreur.
‘‘Fabre a toute notre confiance’’
Il tire leçon de la sanction du peuple par rapport à Gilchrist et il en tiendra rigueur.
Parlons un peu des manifestations Déckon 1 et Déckon 2 de juin 2012. Vous étiez parmi celles qui avaient marché nues?
Oui, j’étais parmi elles mais moi je n’étais pas nue. (Rire) Beaucoup de femmes s’étaient mobilisées et elles étaient effectivement nues. Lorsqu’un gendarme voulait s’opposer à leur progression, elles laissaient voir leur intimité et le gendarme cédait le passage. Moi je me vois mal en train de faire ça bien que ce soit pour le bien du peuple. Je ne peux pas le faire pour des raisons personnelles. En plus, selon notre tradition, on sait que montrer sa nudité en pleine rue est perçu comme une malédiction. Je trouve que ce n’est pas par ces genres d’actes que nous pourrions sauver le pays. Plutôt, nous maudissons la terre de nos aïeux. Ce n’est pas bien.
Vous voyez souvent les femmes et enfants des leaders aussi parmi vous lors des manifestions?
Je ne peux pas vous dire qu’ils viennent ou qu’ils ne viennent puisque je ne connais pas les femmes et enfants de tous les leaders. Néanmoins, ceux que je connais bien, je ne les ai jamais vus parmi nous.
Parlez-nous des sit-in proprement dits de juin 2012!
C’était spécial. Si on avait pu avoir l’occasion d’en faire deux ou trois de plus, nous aurions vaincu le pouvoir. La population était sortie. On avait amené des ustensiles de cuisine et des foyers pour faire la cuisine. L’ambiance était conviviale et de grands hauts parleurs diffusaient de la musique. Et de 22 heures à l’aube, c’était la veillée de prières. Les dirigeants de l’opposition n’avaient eu des propos belliqueux. Tout était bon enfant. On avait préparé et mangé sur place. Ce sont les autorités du pays eux-mêmes qui sont allés payer des voyous pour venir semer le trouble sur place.
Et quand vous sortez, c’est en compagnie de votre mari ou vous êtes seule?
Je sors seule. Mon mari va au service. Et pour celui de Déckon, bien qu’on doive normalement y être durant des jours, il m’a autorisée à y aller.
Ça fait un long moment que vous luttez ainsi, est-ce que vous avez au moins vu un brin de changement qui vous encourage à continuer?
Aucun changement. On n’a vu aucun changement. Mais nous ne sommes, en aucun cas, découragés. La lutte continue.
‘‘On n’a vu aucun changement. Mais nous ne sommes, en aucun cas, découragés.’’
Un ministre a dit que nous allons finir par en avoir marre et nous lasser. Mais il se trompe. Nous ne nous lasserons pas et nous ne lâcherons rien.
On imagine qu’un proche arrive du village et voudrait s’installer à Bè. Que lui diriez-vous?
Il fait bon vivre à Bè, mais il y a des moments qui arrivent où on aimerait sincèrement être ailleurs. Je veux parler des périodes électorales. Si ce proche ne veut pas de problème, il devrait prendre ses dispositions pour se trouver ailleurs en ces périodes là. Sinon, il devrait s’approvisionner en nourriture et rester cloîtré chez lui. Et il devrait aussi s’habituer à l’odeur du «piment», c'est-à-dire les gaz lacrymogènes. Joseph K.
Tout a été bien dit.Et j apprecie serieusement non seulement cette Togolaise mais tous les Togolais qui luttent vaillemment pour le changement.Mais ce qui est pitoyable c est que quand un autre fourbe aura le pouvoir,ses enfants cachés en occident aussi retourneront embêter mon peuple.Que Dieu sauve le Togo.http://Kkdk.centerblog.net
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